Recherche de colocation : déjouer les pièges et arnaques

Arnaques Western Union ou Moneygram, envoi de chèque de réservation illégal, demandes abusives de justificatifs, ... La recherche de colocation doit faire l'objet d'autant de vigilance que celle de location classique. De plus, il faut être attentif au profil de la personne qui propose la colocation et aux conditions de vie de celle-ci.

Arnaque au mandat cash dans la colocation

L’arnaque dite au mandat cash est une pratique répandue et de plus en plus connue mais qui fait encore des victimes chaque jour. Tous les sites d’annonces immobilières y sont confrontés.

Le principe est simple : un faux propriétaire passe une annonce pour rechercher un ou des colocataires pour son logement qu’il doit quitter précipitamment et qu’il souhaite voir occupé au plus vite. C’est parce qu’il est pressé qu’il explique le très faible montant du loyer.

Après un premier échange, il demande les traditionnels justificatifs puis annonce que la candidature a été retenue et propose un rendez-vous pour une visite. Il annonce alors que, en gage de sa bonne foi et de sa réelle volonté de louer, le colocataire doit envoyer au moins le 1er mois de loyer par mandat cash, Western Union, Moneygram ou tout autre système d’envoi d’argent à distance pour garantir sa présence au rendez-vous, en prétextant alors qu’un précédent colocataire sélectionné n’est pas venu au rendez-vous. Dans d’autres cas, il faut envoyer l’argent pour réserver le logement.

Dans tous les cas, ne jamais envoyer de mandat à quelqu’un que vous ne connaissez pas.

Documents interdits

Tout colocataire doit constituer son dossier de location avec les justificatifs classiques que les propriétaires bailleurs sont en droit de demander et qui leur permettent d’établir et de vérifier l’identité des colocataires, leurs ressources et celles de leurs garants.

La liste des documents que les propriétaires ont le droit de demander aux candidats colocataires est limitative et fixée par la loi. Ce sont les mêmes que pour la location classique : à consulter ici. Toute demande de document non présent dans cette liste est illégale.

 

Colocation contre « services »

Les propositions douteuses et même abusives ne concernent pas seulement la location, elles sont visibles aussi pour la colocation. Il convient d’être attentif et vigilant pour savoir lire entre les lignes lorsqu’il le faut.

Car généralement la Colocation contre services concerne des offres réelles et sérieuses comme la proposition de colocation faite par un sénior qui cherche (pour sa tranquillité) un ou une colocataire afin d’avoir une présence la nuit dans son logement.

Cela peut aussi être la proposition d’une famille qui propose une chambre dans le domicile familial en échange de soutien scolaire, de baby-sitting et de travaux ménagers par exemple. Même si dans ce cas, ce n’est pas réellement une colocation au sens juridique du terme mais plutôt un hébergement contre services et que ce type d’hébergement est réglementé.

Mais parfois les colocations « contre service » cachent des propositions de logement contre échange de services sexuels. En règle générale, ne pas donner suite aux propositions de colocation contre « services intimes » ni à celles d’un homme qui cherche une colocataire pour partager à deux un logement n'ayant qu'une seule pièce.

Pour toute proposition a priori non suspicieuse mais qui interpelle à un moment ou à un autre, cesser les échanges et ne pas donner suite pour ne pas prendre de risques.

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