Les personnes extérieures à la colocation

Amis, famille, amoureux ou amoureuse, les visites de personnes extérieures à la colocation doivent rester ponctuelles et discrètes. Si ces visites se font dans le respect du règlement intérieur, les autres colocataires sont censés les accepter. En revanche si certains visiteurs s'installent durablement, ils deviennent des occupants de fait, mais sans aucun droit sur le logement car absents du bail ; si leur présence est tolérée, ils doivent cependant participer à la vie intérieure et aux finances.

Les amis de passage, la famille

Il est inévitable que les amis de chacun des colocataires viennent leur rendre visite. Comment les organiser pour éviter la présence des amis en même temps ? Quelle peut être la fréquence et la durée du séjour ?

La gestion des visites peut être prévue dans le règlement intérieur afin d’éviter les abus, ou se faire au cas par cas, au fur et à mesure des expériences vécues dans chaque colocation.

Quelle que soit la solution retenue, il convient de respecter les autres colocataires et ne pas leur imposer ses amis ou sa famille. Prévenir, demander si cela ne dérange personne, indiquer la durée prévue du séjour. Organiser un dîner avec tout le monde peut être un bon moyen de faire les présentations et faciliter la vie commune le temps du séjour.

Et si le séjour se prolonge un peu, il ne faut pas que cette présence supplémentaire devienne une charge financière pour les autres colocataires. Car l’ami peut alors devenir un squatteur.

L’amoureux(se), le ou la petit(e) ami(e) dans une colocation

Vivre en colocation ne signifie pas renoncer à avoir une vie sentimentale. Il faut par contre savoir concilier les deux. Soit le couple vit ensemble dans une colocation avec des célibataires et/ou un ou des couples, soit le couple ne vit pas ensemble mais l’un rend visite à l’autre qui vit en colocation. Est exclu ici le cas du couple qui vit ensemble en colocation et qui est cotitulaire du bail.

Comment vivre sereinement sa vie de couple et sa vie de colocataire ? Si l’amoureux(se) ne fait que passer de temps en temps, pas de problème, il suffit juste de savoir préserver sa vie privée et son intimité. Si l’amoureux(se) vit loin et est de passage pour quelques jours, pas de problème ou difficulté majeure non plus si tous les autres colocataires sont d’accord pour l’accueillir.

Par contre, si l’amoureux(se) s’installe en pratique à demeure, cela peut devenir plus compliqué. Car l’amoureux(se) devient alors colocataire de fait, sans avoir été choisi(e) et agréé(e) par les colocataires mais d’une certaine manière imposé(e). Et la colocation initiale est en quelque sorte dénaturée, les règles et conditions de vie ne sont plus les mêmes.

Tout d’abord parce que le logement ne permet pas nécessairement la présence d’une personne supplémentaire. Mais aussi parce que l’amoureux(se) n’est pas forcément apprécié(e) de tous et que cette présence imposée peut être source de conflits. Et faire savoir à un(e) colocataire que son amoureux(e) n’a pas sa place dans la colocation n’est pas simple.

Comme toujours en colocation, le mieux est de se réunir et de discuter ensemble de la nouvelle situation et de chercher ensemble une solution temporaire ou définitive selon la situation.

Les squatteurs

Dans une colocation, les squatteurs sont au départ des personnes qui ne devaient que « passer » mais qui sont restées longtemps ou qui se sont définitivement considérées comme chez elles dans le cas d’un(e) amoureux(se) qui s’installe dans la chambre de son/sa partenaire sans avoir demandé ou obtenu l’accord des autres colocataires.

Dans tous les cas c’est une personne qui ne figure pas sur le bail et qui n’a par conséquent aucun droit sur et dans le logement, mais qui devrait participer financièrement et respecter les obligations pesant sur les occupants.