Bonne nouvelle pour les foyers très modestes : le guichet MaPrimeRénov’ pour les rénovations globales va rouvrir le 30 septembre 2025. Après une suspension temporaire liée à un afflux de dossiers suspects et à un budget sous pression, le dispositif revient, mais dans une version plus ciblée et encadrée. Voici ce qu’il faut savoir pour en profiter.
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🔍 Pourquoi MaPrimeRénov avait été suspendue
Le 23 juin dernier, l’État a décidé de fermer temporairement les dépôts de dossiers pour les rénovations d’ampleur. En cause : un nombre trop important de demandes douteuses, avec des devis surévalués ou des documents falsifiés. Résultat, le budget alloué à MaPrimeRénov pour 2025, soit 3,6 milliards d’euros, a été quasiment consommé, avec 35 000 projets déjà validés et 61 000 en attente d’examen.
L’Agence nationale de l’habitat (Anah) a même recensé plus de 5 000 dossiers frauduleux avérés, ce qui a conduit à une suspension urgente pour assainir le système.
🎯 Une réouverture ciblée pour mieux contrôler
À partir du 30 septembre 2025, le guichet MaPrimeRénov’ rouvrira, mais seulement pour les ménages très modestes. Le nombre de dossiers sera aussi limité : 13 000 demandes pourront être déposées d’ici la fin de l’année, réparties par territoire pour une meilleure gestion.
Les ménages dits « modestes » pourraient y avoir accès un peu plus tard, si le volume le permet. Cette approche vise à éviter les embouteillages et à garder le contrôle sur les dépenses publiques.
💸 Des conditions financières plus strictes
Autre nouveauté : le montant des travaux pris en charge est désormais plafonné à :
- 30 000 € pour un gain de deux classes énergétiques (DPE),
- 40 000 € pour trois classes ou plus.
Le dispositif est réservé aux logements classés E, F ou G sur le diagnostic de performance énergétique (DPE), excluant les logements peu énergivores. Par ailleurs, le bonus de sortie de passoire thermique est supprimé, ce qui réduit l’enveloppe finale pour certains projets.
🧾 Des contrôles renforcés pour éviter les abus
Pour prévenir une nouvelle dérive, l’État a renforcé la surveillance. Plusieurs mandataires et entreprises ont déjà été radiés après avoir profité du système de manière abusive. En parallèle, de nouveaux outils de contrôle ont été déployés afin de vérifier la cohérence des devis et de s’assurer du sérieux des artisans impliqués. Toute fraude repérée continuera d’être systématiquement rejetée, sans possibilité de recours. L’objectif : mieux encadrer les chantiers, éviter les abus et s’assurer que l’aide publique profite réellement aux foyers qui en ont besoin.
Source : ecologie.gouv.fr
Crédit image en-tête : Freepik

Actuellement en MBA Marketing Digital et en alternance chez LocService, je participe à la stratégie de communication digitale, entre création de contenus, gestion des réseaux sociaux et relation client.