Les étudiants sont parfois perçus, à tort, comme des « mauvais » profils de locataires : fêtards, bruyants, peu soigneux, revenus précaires,… Et pourtant, louer un logement à un étudiant peut s’avérer particulièrement avantageux. Pas convaincus ? Lisez la suite !
Sommaire
1) Les étudiants sont plus discrets qu’on ne le pense !
Beaucoup d’étudiants rentrent chez leurs parents le week-end ou pendant les vacances scolaires, pour laver leur linge et revoir la famille ou les amis. Moins de présence égal moins de possibilités de nuisances ! Et ceci est d’autant plus appréciable si l’étudiant est hébergé dans une des chambres de votre domicile.
Par ailleurs, par définition, un étudiant ça…étudie (normalement). Après sa journée de cours, s’il ne reste pas étudier dans les locaux du campus, il y a de fortes chances qu’il le fasse chez lui, donc en silence. Et comme il ne souhaite sûrement pas se mettre en mauvais termes avec son propriétaire (trouver un logement étudiant dans une grande ville relève souvent du parcours du combattant), il sera d’autant plus encouragé à adopter un comportement correct et discret.
2) Il y a peu de risques d’impayés
Les étudiants sont souvent présentés par leurs parents qui se portent caution pour eux. Les risques d’impayés de loyers sont donc diminués. Et dans le cas contraire, ils peuvent bénéficier de la garantie Visale qui est une solution de cautionnement proposée par l’Etat, donc sûre. Il ne faut également pas oublier que lorsqu’une location est meublée, ce qui est généralement le cas avec les étudiants, le dépôt de garantie est de 2 mois (au lieu de 1 mois pour les locations vides) : en cas de dégradations ou d’impayés, le propriétaire dispose donc de plus de fonds pour y faire face. Autre avantage, les étudiants peuvent aussi percevoir les APL, ce qui sécurise un peu plus les revenus du propriétaire.
3) Un bail qui offre une plus grande liberté
Si le bail en location meublée classique est de 1 an, il existe d’autres formes de bail adaptées aux étudiants qui offrent plus de souplesse :
- bail étudiant : spécialement conçu pour les étudiants, sa durée est fixée à 9 mois sans tacite reconduction, ce qui coïncide avec l’année universitaire.
- bail mobilité : applicable aux étudiants en formation, stage ou apprentissage, sa durée peut être fixée au choix de 1 à 10 mois sans tacite reconduction. Ce type de bail offre une grande flexibilité, mais il impose de ne pas demander de dépôt de garantie au locataire. En cas de colocation, il ne peut pas non plus y avoir de clause de solidarité.
Ces types de contrats offrent une souplesse intéressante aussi bien pour les locataires que pour les propriétaires : ces derniers peuvent facilement disposer du logement pour le louer en location saisonnière l’été par exemple.
De plus, si jamais la relation locataire/propriétaire n’est pas au beau fixe, il y a moins de tracas : grâce à l’absence de reconduction tacite, après l’extinction du bail l’étudiant quitte son logement et le propriétaire peut chercher un nouveau locataire.
4) La colocation étudiante : pour louer plus facilement un grand logement
Si vous possédez un logement de surface importante (appartement ou maison), et qu’il n’est pas trop loin d’une grande école ou d’une fac, le proposer à la colocation pour des étudiants permet de trouver plus facilement des locataires et donc d’optimiser son rendement locatif. En effet, les colocataires qui se partagent le loyer et les charges ont moins de pression sur leur budget, alors que trouver un locataire ou un ménage capable d’assumer seul l’intégralité du loyer peut se révéler plus compliqué et plus long (sans parler des risques accrus d’impayés).
Par ailleurs, hormis dans les villes soumises à l’encadrement des loyers, vous êtes libre de fixer le loyer de votre choix, ce qui implique la possibilité de percevoir une somme plus élevée que si vous louiez le logement entier à un locataire.
5) Les avantages fiscaux de louer à un étudiant
Pour couronner le tout, les propriétaires qui louent des logements meublés pour étudiants peuvent bénéficier d’avantages fiscaux intéressants :
- Dans le cas de chambres chez l’habitant, les revenus dégagés sont exonérables d’impôt. Cette exonération est cependant soumise à quelques conditions, notamment de loyer : pour en savoir plus, consultez notre article à ce sujet.
- Sinon, pour les autres locations de meublés, les propriétaires bénéficient d’un abattement de 50 % au régime micro-BIC, ou à hauteur des charges au régime réel. En savoir plus.
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Y en a marre de tous ces étudiants, fils et filles de bourgeois qui prennent tous les studios et 2 pièces. Et nous salariés on ne trouve plus où se loger, c’est scandaleux !
Et pendant ce temps les salariés qui cherchent un logement pour un travail ne trouvent pas à louer à cause des propriétaires obsédés par le profil « étudiant ». Merci de créer des chômeurs et d’interdire aux salariés qui sont prêts à bouger pour travailler de tuer leurs opportunités professionnelles. Marre du « tout étudiant », louez aux salariés bon sang !!!