
Le contrat-type loi Alur
Depuis le 1er août 2015, dans le cadre de la loi Alur du 27 mars 2014, les baux d’habitation doivent […]
Le bail, appelé également contrat de location, permet de formaliser la location et définit ainsi les obligations du locataire et du propriétaire. Il doit être établi par écrit et suivre le modèle-type défini par la loi Alur. Avoir un bail à son nom est indispensable pour recevoir certaines aides au logement, telles que les APL. Pour toutes les locations d’habitation, le bail est régi par la loi du 6 juillet 1989.
Rédigé par le propriétaire et approuvé par le locataire, le bail est signé en deux exemplaires au moins et par les deux parties. Lorsque le contrat est rédigé par un professionnel (agent immobilier, notaire, …), les frais de dossier sont divisés entre le bailleur et le locataire. La part qui incombe au locataire est plafonnée et ne peut dépasser celle du propriétaire (en savoir plus).
Le bail doit respecter le contrat-type défini par la loi Alur.
A noter que depuis le 29 juillet 2023, chaque bail doit impérativement contenir une clause résolutoire (clause qui donne le droit au propriétaire de résilier le bail) en cas de :
Vous trouverez ici un récapitulatif des principales clauses dites abusives ou illicites dans un contrat de location. Lorsque par erreur, un contrat de bail contient une clause abusive, elle est considérée comme nulle. Cela signifie que le locataire n’en tient pas compte. Il n’a pas à la respecter, il n’a pas non plus besoin d’intenter une action en justice pour en demander l’annulation. Ces clauses sont réputées inexistantes.
Les clauses abusives sont énumérées par l’article 4 de la loi de 1989. Cela concerne notamment les clauses :
⚠️ Rappel : légalement, la demande par le bailleur d’une somme d’argent (chèque, espèces,…) servant à « réserver » le logement est interdite. De manière générale, aucun paiement ne peut avoir lieu avant la signature effective du bail. Les éventuels honoraires d’agence, le dépôt de garantie et le premier loyer sont à verser en même temps de la signature du bail.
Les clauses facultatives permettent de prévoir d’autres dispositions, conformes à la loi et signées par les deux parties.
Ces mentions sont très diverses et peuvent porter par exemple sur l’obligation de souscrire un contrat de maintenance de la chaudière, sur la remise de plusieurs mois de loyers en contrepartie de travaux de rénovation par le locataire, ou bien sur le règlement d’avances sur charges. Le bail peut aussi prévoir une durée de location plus longue que celle fixée par la loi.
La durée du contrat de location va être déterminée par la qualité du propriétaire, le type de bien loué ou tout simplement le type de contrat :
Un bail de 6 ans : lorsque le bailleur est une personne morale (association, société, institutionnels), la durée minimale du contrat est fixée à six ans.
Un bail de 3 ans : lorsque le bailleur est une personne physique*, c’est la durée minimale d’un bail pour un logement vide, et la plus fréquemment utilisée.
Un bail de 1 an : C’est la durée minimale d’un bail pour un logement meublé. Pour un logement vide, cette durée peut éventuellement s’appliquer si le propriétaire est une personne physique* et qu’il justifie de raisons privées ou professionnelles l’obligeant à récupérer le logement avant la durée légale de 3 ans. Les raisons doivent être précisées dans le contrat. Le bailleur doit alors confirmer deux mois avant le terme du bail, la réalisation de l’évènement et le locataire devra partir. Si l’événement ne s’est pas produit, le contrat se transforme en bail classique de 3 ans.
Un bail de 9 mois : Valable pour les locations meublées destinées aux étudiants. Dans ce cas, le bail prend fin à son terme sans que les parties soient obligées de donner congé. En savoir plus sur ce « bail étudiant ».
Un bail de 1 à 10 mois : Bail mobilité
* Sont considérés comme personnes physiques les propriétaires à titre individuel mais aussi les Sociétés Civiles Immobilières (SCI) ou les sociétés civiles constituées entre parents et alliés jusqu’au 4e degré.
Voici la liste des documents qui doivent être annexés au contrat de location :
Lorsque le bien loué est en copropriété, le propriétaire doit fournir une copie des extraits concernant :
Un couple marié :
Le bail appartient aux deux époux même s’il est signé par un seul des époux (également si le bail est antérieur à la date du mariage). Ainsi si l’un des époux décède ou abandonne le domicile conjugal, l’autre reste bénéficiaire du contrat de location. Le bail se poursuit. Les époux sont aussi solidaires du paiement du loyer et des charges et de toutes les obligations incombant aux locataires. Cette solidarité ne cesse qu’en cas de divorce.
Un couple non marié :
L’union libre :
Le concubinage est une union de fait, caractérisé par une vie stable entre deux personnes, de sexe différent ou de même sexe, qui vivent en couple. Si les locataires vivent en concubinage deux cas de figure sont possibles :
• soit les deux noms sont sur le bail, ils sont alors colocataires et bénéficient des mêmes droits sur le logement.
• soit un seul d’entre eux a signé le bail, il est par conséquent le seul locataire en titre, l’autre étant hébergé. En cas de décès ou d’abandon de domicile si la cohabitation existe depuis plus d’un an le locataire restant bénéficie de la poursuite du bail, si la cohabitation est inférieure à un an, le bail peut être résilié.
PACS (Pacte Civil de Solidarité) :
Les locataires signataires d’un PACS ont deux possibilités :
• Les 2 noms sont sur le bail, ils sont colocataires et disposent chacun des droits d’occupation des lieux.
• Un seul d’entre eux signe le bail, il sera considéré comme l’unique locataire. Cependant, le partenaire pacsé est tout de même responsable du paiement du loyer et des charges.
En cas de décès ou d’abandon de domicile le locataire restant a droit au maintien dans les lieux et ce, quel que soit la durée du PACS.
Lorsque le bail est signé de particulier à particulier, la loi n’autorise pas au bailleur de facturer cet acte au locataire. Seul le cas d’intervention d’un huissier en cas de désaccord sera facturé entre le propriétaire et le locataire.
Pour les particuliers comme pour les professionnels, la quittance mensuelle doit être gratuite (ni frais de rédaction, ni frais d’envoi). Aucun frais de relance ne peut être facturé.
Sont considérés illégaux les frais de facturations pour :
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